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Mesdames et Messieurs,
– Les représentants du secteur public,
– du secteur privé,
– des acteurs techniques,
– de la société civile,
– du secteur académique,
– des organisations internationales,
Cher(e)s Participantes et Participants,
Bienvenue dans cette salle de conférence de Bénin Télécoms. SA.. L’un des fidèles sponsors du Forum sur la Gouvernance de l’Internet au Bénin avec ISOC_Africa (Isoc Benin), ICANN, IGF – Internet Governance Forum.
La sécurité des biens et des personnes sur internet est un sujet brulant d’actualité au plan international. Mais au Bénin, rien ! Personne n’en parle vraiment, en tout cas pas publiquement. C’est un peu comme si le pays était en dehors du cyber danger.
On oublie que les incidents de sécurité sur internet ne sont découverts que longtemps après qu’ils aient commencé, un peu comme l’hypertension ou le cancer. Et que contrairement à ce qui se passe dans la «vraie vie », le voleur a eu largement le temps de sévir avant que le gendarme ne commence à lui courir après. L’intérêt des échanges de ce matin c’est de poursuivre ce que le FGI Bénin a entamé depuis plusieurs années, à savoir : œuvrer pour un internet de qualité ! Et cette qualité implique aussi un usage sécurisé.
Au fait, une petite question :
Q > Beaucoup d’internautes ont au moins 2 terminaux (smartphone et tablette) en plus de leur PC. Combien de personnes ont un antivirus sur les terminaux (smartphone et tablette) ?
Encore une autre question :
Q > Combien de personnes ont des mots de passe différents sur chaque terminal et pour son compte email et ses réseaux sociaux ?
Les réponses à ces questions sont des indications sur la responsabilité de l’individu pour ce qui est de sa sécurité dans le monde du numérique. Tout le monde sait aujourd’hui que c’est un marché planétaire et tout le monde sait que lorsque l’on s’aventure sur un marché, il y a un minimum de dispositions à prendre pour se protéger et protéger ses biens !
Mais ceux qui nous offrent des services dans ce monde du numérique ont aussi leurs responsabilités, elles ne sont pas uniquement individuelles. Il y a plusieurs SIG dans l’administration publique. Mais on entend très peu l’administration publique a sujet de la sécurité de l’information.
Les fichiers des impôts, ceux de la fonction publique, la LEPI, etc. Il y a quelques années, un petit bug a donné quelques indications : des professeurs d’université n’ont pas eu leurs salaires parce qu’une application les avait mis d’office à la retraite ! Combien de cas intentionnels de ce style sévissent actuellement ?
Que fait-on pour s’assurer qu’il n’y a pas de virus colporté et distribué par tous les « transitaires » qui s’affairent autour des déclarants en douane. Combien d’entreprises ont des antivirus à jour sur leurs PC ? Combien d’entreprises utilisent des versions authentiques de logiciels ?
La sécurité de l’information, c’est un peu comme une question de santé publique ; la sécurité de tous repose sur l’hygiène observée par chacun. Il faut que chaque entreprise assainisse son environnement pour éviter que l’économie du pays ne soit indexée comme zone « insalubre », zone avec laquelle on ne peut faire affaires qu’en portant des « préservatifs » en kevlar ! Zone dont on black liste les adresses IP.
Il faut que chaque utilisateur de smartphone, tablette, ordinateur comprennent que sa responsabilité est engagée.
Voilà ce sur quoi porteront nos échanges aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir fait le déplacement en ce samedi matin. Je vous souhaite un ‪#‎FGIBénin2016‬ des plus intéressants et des plus productifs.
Numériquement vôtre !

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